JAMAIS DE LA VIE
de Pierre Jolivet GENRE : un polar à la française comme on les aimeFrance · 2014 · 1h35 · Vf
Avec : Olivier Gourmet, Valérie Bonneton, Marc Zinga…
Franck, 52 ans, est gardien de nuit dans un centre commercial de banlieue. Il y a dix ans, il était ouvrier spécialisé et délégué syndical, toujours sur le pont, toujours prêt au combat. Aujourd’hui il est le spectateur résigné de sa vie, et il s’ennuie. Une nuit, il voit un 4x4 qui rôde sur le parking, et sent que quelque chose se prépare… La curiosité le sort de son indifférence et il décide d’intervenir.
Pierre Jolivet suit son bonhomme de chemin dans la famille du cinéma français, de manière discrète et singulière, empruntant alternativement les registres de la comédie, du polar et du social, sachant au besoin mélanger chacun de ces genres. Ma petite entreprise (1995) était une jolie surprise qui avait rencontré son public, nous avions été conquis deux ans plus tard par Fred dont le rôle titre était interprété par Vincent Lindon. Jamais de la vie est tout à fait dans la même veine. Olivier Gourmet tient solidement le film sur ses épaules. Il joue à merveille le type un peu usé, désabusé, mais qui garde au fond de lui, un brin d’humanisme, de générosité et d’espoir qui le fait encore avancer. Pierre Jolivet réussit à croquer le quotidien en le sortant de sa banalité, donne à chacun de ses personnages une belle épaisseur qui nous fait nous accrocher à cette histoire. L’auteur signe un polar à la française comme on les aime : pas de course-poursuite, ni de sommations et d’échanges de tirs, juste quelques personnages amochés qui, chacun à leur manière, essaient de s’en sortir. Avec en prime quelques étincelles d’amour (ou de tendresse) qui jaillissent de quelques plans. Mine de rien, Pierre Jolivet réussit à saisir l’esprit de notre époque, avec une générosité tout à fait contagieuse. F. Aymé
de Pierre Jolivet GENRE : un polar à la française comme on les aimeFrance · 2014 · 1h35 · Vf
Avec : Olivier Gourmet, Valérie Bonneton, Marc Zinga…
Franck, 52 ans, est gardien de nuit dans un centre commercial de banlieue. Il y a dix ans, il était ouvrier spécialisé et délégué syndical, toujours sur le pont, toujours prêt au combat. Aujourd’hui il est le spectateur résigné de sa vie, et il s’ennuie. Une nuit, il voit un 4x4 qui rôde sur le parking, et sent que quelque chose se prépare… La curiosité le sort de son indifférence et il décide d’intervenir.
Pierre Jolivet suit son bonhomme de chemin dans la famille du cinéma français, de manière discrète et singulière, empruntant alternativement les registres de la comédie, du polar et du social, sachant au besoin mélanger chacun de ces genres. Ma petite entreprise (1995) était une jolie surprise qui avait rencontré son public, nous avions été conquis deux ans plus tard par Fred dont le rôle titre était interprété par Vincent Lindon. Jamais de la vie est tout à fait dans la même veine. Olivier Gourmet tient solidement le film sur ses épaules. Il joue à merveille le type un peu usé, désabusé, mais qui garde au fond de lui, un brin d’humanisme, de générosité et d’espoir qui le fait encore avancer. Pierre Jolivet réussit à croquer le quotidien en le sortant de sa banalité, donne à chacun de ses personnages une belle épaisseur qui nous fait nous accrocher à cette histoire. L’auteur signe un polar à la française comme on les aime : pas de course-poursuite, ni de sommations et d’échanges de tirs, juste quelques personnages amochés qui, chacun à leur manière, essaient de s’en sortir. Avec en prime quelques étincelles d’amour (ou de tendresse) qui jaillissent de quelques plans. Mine de rien, Pierre Jolivet réussit à saisir l’esprit de notre époque, avec une générosité tout à fait contagieuse. F. Aymé