LES MALHEURS DE SOPHIE
de Christophe HonoréGENRE : Drame dès 8 ansFrance · 2015 · 1h43 · VF
Avec : Caroline Grant, Céleste Carrale, Anaïs Demoustier
Sophie, une petite fille de six ans, cède régulièrement à tous les défauts et ne peut résister à la tentation de l'interdit. Lorsque ses parents décident de rejoindre l'Amérique, Sophie a beaucoup de tristesse de quitter ses amies, " les petites filles modèles " : Camille et Madeleine. Un an plus tard, Sophie est de retour au château de Réan en compagnie de sa belle-mère, Madame Fichini.
Souvent sélectionnés en festivals, les films de Christophe Honoré rencontrent un large public dans les salles obscures. Quittant pour un temps l’univers adulte habituel, le réalisateur renoue avec un autre versant, moins connu, de son parcours prolifique autant que talentueux : la littérature de jeunesse. En arrivant à Paris au milieu des années 90, il a en effet commencé par écrire des romans et des albums pour les enfants. Son rêve ancien de marier le cinéma et la littérature jeunesse prend corps avec cette adaptation des Malheurs de Sophie et des Petites filles modèles, qui ont marqué ses souvenirs d’enfance. D’emblée, il prend le parti du contrepied : là où l’on s’attendrait à une reconstitution sage, décors et costumes magnifiés par les plans larges et textes appliqués, le cinéaste préfère centrer sa mise en scène sur les tout jeunes acteurs qu’il cadre en plans serrés, caméra à l’épaule. Saisi au vol, souvent en une seule prise pour en conserver toute la spontanéité, le jeu des enfants atteint ainsi une intensité émotionnelle rare. Tout en restant très fidèle à l’œuvre originelle, le cinéaste expérimente et multiplie les choix audacieux : le recours au cinéma d’animation pour les scènes avec des animaux ; l’évocation elliptique du naufrage au cours duquel périra la mère de Sophie par un tableau dont le navire s’anime ; l’interpellation des spectateurs, jouée face caméra, par certains personnages du film… Autant de partis pris artistiques qui donnent au film un ton singulier. Pour parfaire le tout, la musique d’Alex Beaupain accompagne avec brio les aventures de la jeune héroïne. Débordante de vie, curieuse de tout, éprise de liberté absolue et mue par un désir de transgression inextinguible : telle est la Sophie imaginée par la Comtesse de Ségur. Et c’est bien ainsi qu’elle paraît de nouveau ici, prenant les traits d’une petite diablesse au sourire enjôleur que Christophe Honoré a su magnifiquement capter pour nous offrir une ode à l’enfance tout simplement jubilatoire. ⎥A.C. GASCOIN
Mercredi 15 février :
Jeudi 16 février :
Vendredi 17 février :
Samedi 18 février :
Dimanche 19 février : 15h15
Lundi 20 février :
Mardi 21 février :
Mercredi 22 février :
Jeudi 23 février : 14h (Ciné-gouter)
Vendredi 24 février :
Samedi 25 février : 15h20
Dimanche 26 février :
Lundi 27 février :
Mardi 28 février :
de Christophe HonoréGENRE : Drame dès 8 ansFrance · 2015 · 1h43 · VF
Avec : Caroline Grant, Céleste Carrale, Anaïs Demoustier
Sophie, une petite fille de six ans, cède régulièrement à tous les défauts et ne peut résister à la tentation de l'interdit. Lorsque ses parents décident de rejoindre l'Amérique, Sophie a beaucoup de tristesse de quitter ses amies, " les petites filles modèles " : Camille et Madeleine. Un an plus tard, Sophie est de retour au château de Réan en compagnie de sa belle-mère, Madame Fichini.
Souvent sélectionnés en festivals, les films de Christophe Honoré rencontrent un large public dans les salles obscures. Quittant pour un temps l’univers adulte habituel, le réalisateur renoue avec un autre versant, moins connu, de son parcours prolifique autant que talentueux : la littérature de jeunesse. En arrivant à Paris au milieu des années 90, il a en effet commencé par écrire des romans et des albums pour les enfants. Son rêve ancien de marier le cinéma et la littérature jeunesse prend corps avec cette adaptation des Malheurs de Sophie et des Petites filles modèles, qui ont marqué ses souvenirs d’enfance. D’emblée, il prend le parti du contrepied : là où l’on s’attendrait à une reconstitution sage, décors et costumes magnifiés par les plans larges et textes appliqués, le cinéaste préfère centrer sa mise en scène sur les tout jeunes acteurs qu’il cadre en plans serrés, caméra à l’épaule. Saisi au vol, souvent en une seule prise pour en conserver toute la spontanéité, le jeu des enfants atteint ainsi une intensité émotionnelle rare. Tout en restant très fidèle à l’œuvre originelle, le cinéaste expérimente et multiplie les choix audacieux : le recours au cinéma d’animation pour les scènes avec des animaux ; l’évocation elliptique du naufrage au cours duquel périra la mère de Sophie par un tableau dont le navire s’anime ; l’interpellation des spectateurs, jouée face caméra, par certains personnages du film… Autant de partis pris artistiques qui donnent au film un ton singulier. Pour parfaire le tout, la musique d’Alex Beaupain accompagne avec brio les aventures de la jeune héroïne. Débordante de vie, curieuse de tout, éprise de liberté absolue et mue par un désir de transgression inextinguible : telle est la Sophie imaginée par la Comtesse de Ségur. Et c’est bien ainsi qu’elle paraît de nouveau ici, prenant les traits d’une petite diablesse au sourire enjôleur que Christophe Honoré a su magnifiquement capter pour nous offrir une ode à l’enfance tout simplement jubilatoire. ⎥A.C. GASCOIN
Mercredi 15 février :
Jeudi 16 février :
Vendredi 17 février :
Samedi 18 février :
Dimanche 19 février : 15h15
Lundi 20 février :
Mardi 21 février :
Mercredi 22 février :
Jeudi 23 février : 14h (Ciné-gouter)
Vendredi 24 février :
Samedi 25 février : 15h20
Dimanche 26 février :
Lundi 27 février :
Mardi 28 février :