WOMAN AT WAR
de Benedikt ErlingssonGENRE : ComédieIslande, France, Ukraine · 2018 · 1h41 · Vostf
Avec : Halldora Geirhardsdottir, Davíd Thór Jónsson, Magnús Trygvason
Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’industrie locale de l’aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les Hautes Terres d’Islande… Mais la situation pourrait changer avec l’arrivée inattendue d’une petite orpheline dans sa vie…
Ne cherchez pas, c’est le film de l’été. Quelle bonne surprise islandaise rafraîchissante ! Un film inattendu, enlevé, brillant, écolo, militant, drôle, malin, féministe. On en redemande. Les super-héros, Avengers et compagnie, n’ont qu’à bien se tenir, arrive la superwoman islandaise quinquagénaire armée d’un arc et de deux flèches, de solides convic- tions et d’une belle maîtrise de soi. Alors évidemment on craque. Dés la séquence d’ouverture avec sabotage de lignes à haute tension et course-poursuite dans la lande islandaise où il n’y a pas un arbuste pour se cacher, on se régale. Il y a quelques musiciens tombés du ciel qui jouent du trombone, de la batterie. Que font-ils là ? Ils donnent du rythme à la scène. Nous sommes de plein pied entre le thriller politique et la poésie loufoque, Benedikt le cinéaste, ajoutera à tout cela une belle corde sensible et dramatique (notre quinqua veut adopter), une petite chorale bien sympathique, une sœur jumelle illuminée (évidemment jouée par la même actrice, une bonne idée de plus), un espion parano au gouvernement (mais il y a de quoi), un touriste latino aussi maltraité qu’Assurancetourix, une adorable fillette ukrainienne... Une chatte n’y retrouverait pas ses petits et pourtant tout cela est scénarisé de main de maître, avec une interprétation vigoureuse en prime. Cette héroïne a du panache, ce cinéaste a de l’audace et de belles étincelles. Cet été, partez en Islande ! ⎥ François Aymé
de Benedikt ErlingssonGENRE : ComédieIslande, France, Ukraine · 2018 · 1h41 · Vostf
Avec : Halldora Geirhardsdottir, Davíd Thór Jónsson, Magnús Trygvason
Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’industrie locale de l’aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les Hautes Terres d’Islande… Mais la situation pourrait changer avec l’arrivée inattendue d’une petite orpheline dans sa vie…
Ne cherchez pas, c’est le film de l’été. Quelle bonne surprise islandaise rafraîchissante ! Un film inattendu, enlevé, brillant, écolo, militant, drôle, malin, féministe. On en redemande. Les super-héros, Avengers et compagnie, n’ont qu’à bien se tenir, arrive la superwoman islandaise quinquagénaire armée d’un arc et de deux flèches, de solides convic- tions et d’une belle maîtrise de soi. Alors évidemment on craque. Dés la séquence d’ouverture avec sabotage de lignes à haute tension et course-poursuite dans la lande islandaise où il n’y a pas un arbuste pour se cacher, on se régale. Il y a quelques musiciens tombés du ciel qui jouent du trombone, de la batterie. Que font-ils là ? Ils donnent du rythme à la scène. Nous sommes de plein pied entre le thriller politique et la poésie loufoque, Benedikt le cinéaste, ajoutera à tout cela une belle corde sensible et dramatique (notre quinqua veut adopter), une petite chorale bien sympathique, une sœur jumelle illuminée (évidemment jouée par la même actrice, une bonne idée de plus), un espion parano au gouvernement (mais il y a de quoi), un touriste latino aussi maltraité qu’Assurancetourix, une adorable fillette ukrainienne... Une chatte n’y retrouverait pas ses petits et pourtant tout cela est scénarisé de main de maître, avec une interprétation vigoureuse en prime. Cette héroïne a du panache, ce cinéaste a de l’audace et de belles étincelles. Cet été, partez en Islande ! ⎥ François Aymé