L’Ennemi de la classe
de Rok BicekGENRE : DRAME PSYCHOLOGIQUESlovénie · 2013 · 1h52 · Vostf
Avec : Igor Samobor, Natasa Barbara Gracner, Tjasa Zeleznik… À l’arrivée de le
À l’arrivée de leur professeur principal remplaçant, une classe de sympathiques lycéens se trouve confrontée à une discipline accrue et à un enseignement plus austère. Ce professeur d’allemand concentre vite toutes les critiques. Les élèves mènent ouvertement la fronde. La tension monte, et quand une jeune fille de la classe se suicide, la responsabilité du professeur parait indiscutable aux yeux de ses camarades. ..
Deux mises en scène voisinent : celle associée au professeur, composée de plans fixes ou lents et de cadres enchâssés, et celle du groupe d’élèves révoltés, qui orchestrent musique, lumière et sons, en redoutables scénographes d’émotions feintes ou véritables. Difficile de ne pas faire un parallèle avec le film allemand de Dennis Gansel, La Vague (2008), qui suivait les débordements d’une expérience menée par un professeur sur l’autocratie. Dans ce jeu de rôle, les élèves finissaient par adhérer aux symboles et à la cohésion forcée caractéristiques d’une dictature. Dans L’Ennemi de la classe, c’est la vague de l’émotion collective, qui, dans son écume, laisse le spectateur face à ses questionnements. LA CROIX
de Rok BicekGENRE : DRAME PSYCHOLOGIQUESlovénie · 2013 · 1h52 · Vostf
Avec : Igor Samobor, Natasa Barbara Gracner, Tjasa Zeleznik… À l’arrivée de le
À l’arrivée de leur professeur principal remplaçant, une classe de sympathiques lycéens se trouve confrontée à une discipline accrue et à un enseignement plus austère. Ce professeur d’allemand concentre vite toutes les critiques. Les élèves mènent ouvertement la fronde. La tension monte, et quand une jeune fille de la classe se suicide, la responsabilité du professeur parait indiscutable aux yeux de ses camarades. ..
Deux mises en scène voisinent : celle associée au professeur, composée de plans fixes ou lents et de cadres enchâssés, et celle du groupe d’élèves révoltés, qui orchestrent musique, lumière et sons, en redoutables scénographes d’émotions feintes ou véritables. Difficile de ne pas faire un parallèle avec le film allemand de Dennis Gansel, La Vague (2008), qui suivait les débordements d’une expérience menée par un professeur sur l’autocratie. Dans ce jeu de rôle, les élèves finissaient par adhérer aux symboles et à la cohésion forcée caractéristiques d’une dictature. Dans L’Ennemi de la classe, c’est la vague de l’émotion collective, qui, dans son écume, laisse le spectateur face à ses questionnements. LA CROIX