TU MÉRITES UN AMOUR
de Hafsia HerziGENRE : DrameFrance · 2019 · 1h42 · VF
Avec : Hafsia Herzi, Djanis Bouzyani, Jérémie Laheurte
Suite à l'infidélité de Rémi, Lila qui l'aimait plus que tout vit difficilement la rupture. Un jour, il lui annonce qu'il part seul en Bolivie pour se retrouver face à lui-même et essayer de comprendre ses erreurs. Là-bas, il lui laisse entendre que leur histoire n'est pas finie... Entre discussions, réconforts et encouragement à la folie amoureuse, Lila s'égare...
La gazette de septembre a tout d’une gazette de printemps, l’amour est au cœur des films à l’affiche. Du Portrait de la jeune fille en feu à Deux Moi, les couples se font et se défont. Au milieu de cette effervescence sentimentale, Tu mérites un amour brûle d’une ardeur sans pareil. Premier long-métrage d’Hafsia Herzi, il incorpore un grand nombre d’éléments du cinéma d’Abdellatif Kechiche qui avait révélé l’actrice devenue réalisatrice dans La Graine et le Mulet. Derrière et devant la caméra, elle apporte au film la justesse de son ton. Bien loin de l’ingénue Curly qu’elle incarnait dans Le Roi de l’évasion d’Alain Guiraudie, elle est ici Lila – jeune femme perdue et sensible aux tourments amoureux. À la suite d’une rupture dont la coupure n’est pas tout à fait nette, elle cherche conseils et réconfort auprès de son entourage. C’est cette galerie d’amis, d’amoureux, et de prétendants éconduits qui donne au film sa vitalité. À leur contact Lila laisse son visage s’ouvrir et devient lumineuse car, comme lui rappelle Ali : « Un pot de miel fermé, ça ne sert à rien ». Le film rassemble un certain nombre de figures prometteuses du cinéma français et notamment Anthony Bajon, apprenti photographe qui voit en Lila l’alter ego contemporain de Frida Kahlo. On ne peut lui donner tort quand on voit Hafsia Herzi faire fi des meurtrissures et nager librement dans les circonvolutions de son désir. Farouche mais naturel, son personnage compose un tableau énergique de l’amour moderne, en mélangeant allègrement, à la Kechiche, la chère et la chair. ⎥ Victor Courgeon
de Hafsia HerziGENRE : DrameFrance · 2019 · 1h42 · VF
Avec : Hafsia Herzi, Djanis Bouzyani, Jérémie Laheurte
Suite à l'infidélité de Rémi, Lila qui l'aimait plus que tout vit difficilement la rupture. Un jour, il lui annonce qu'il part seul en Bolivie pour se retrouver face à lui-même et essayer de comprendre ses erreurs. Là-bas, il lui laisse entendre que leur histoire n'est pas finie... Entre discussions, réconforts et encouragement à la folie amoureuse, Lila s'égare...
La gazette de septembre a tout d’une gazette de printemps, l’amour est au cœur des films à l’affiche. Du Portrait de la jeune fille en feu à Deux Moi, les couples se font et se défont. Au milieu de cette effervescence sentimentale, Tu mérites un amour brûle d’une ardeur sans pareil. Premier long-métrage d’Hafsia Herzi, il incorpore un grand nombre d’éléments du cinéma d’Abdellatif Kechiche qui avait révélé l’actrice devenue réalisatrice dans La Graine et le Mulet. Derrière et devant la caméra, elle apporte au film la justesse de son ton. Bien loin de l’ingénue Curly qu’elle incarnait dans Le Roi de l’évasion d’Alain Guiraudie, elle est ici Lila – jeune femme perdue et sensible aux tourments amoureux. À la suite d’une rupture dont la coupure n’est pas tout à fait nette, elle cherche conseils et réconfort auprès de son entourage. C’est cette galerie d’amis, d’amoureux, et de prétendants éconduits qui donne au film sa vitalité. À leur contact Lila laisse son visage s’ouvrir et devient lumineuse car, comme lui rappelle Ali : « Un pot de miel fermé, ça ne sert à rien ». Le film rassemble un certain nombre de figures prometteuses du cinéma français et notamment Anthony Bajon, apprenti photographe qui voit en Lila l’alter ego contemporain de Frida Kahlo. On ne peut lui donner tort quand on voit Hafsia Herzi faire fi des meurtrissures et nager librement dans les circonvolutions de son désir. Farouche mais naturel, son personnage compose un tableau énergique de l’amour moderne, en mélangeant allègrement, à la Kechiche, la chère et la chair. ⎥ Victor Courgeon