SI LE VENT TOMBE
de Nora MartirosyanGENRE : DrameFrance, Arménie, Belgique · 2020 · 1h40 · Vostf
Avec : Grégoire Colin, Hayk Bakhryan, Arman Navasardyan
Alain, un auditeur international, vient expertiser l’aéroport d’une petite république auto-proclamée du Caucase afin de donner le feu vert à sa réouverture. Edgar, un garçon du coin se livre à un étrange commerce autour de l’aéroport. Au contact de l’enfant et des habitants, Alain découvre cette terre isolée et risque tout pour permettre au pays de s’ouvrir.
Malgré son titre en forme d'hypothèse, ce premier long métrage de Nora Martirosyan est une proposition de cinéma longuement mûrie et qui enflamme l'imagination. Dans un paysage cerné de montagnes et au milieu duquel trône un aéroport aussi désert que flambant neuf, la caméra de la cinéaste arménienne plante le décor singulier d'un récit qui ne l'est pas moins. Dans les pas d'Alain (Grégoire Colin, magnétique), le film invite à croiser une multitude de personnages protéiformes occupés à arpenter les lieux qui dessinent peu à peu ce pays dont ils rêvent. Et que les forces du cinéma à l’œuvre font advenir d’une manière de plus en plus prégnante… « J'aime bien l'idée que les spectateurs se demandent si cette République existe bien et qu'ils entreprennent des recherches sur le sujet. » explique la réalisatrice. Si l’actualité terrible autour du Haut-Karabakh rattrape aujourd’hui le film, ce dernier n’en demeure pas moins l’incarnation magnifique d’une réalité qui doit tout à l’envie de croire. ⎥ Nicolas Milesi
de Nora MartirosyanGENRE : DrameFrance, Arménie, Belgique · 2020 · 1h40 · Vostf
Avec : Grégoire Colin, Hayk Bakhryan, Arman Navasardyan
Alain, un auditeur international, vient expertiser l’aéroport d’une petite république auto-proclamée du Caucase afin de donner le feu vert à sa réouverture. Edgar, un garçon du coin se livre à un étrange commerce autour de l’aéroport. Au contact de l’enfant et des habitants, Alain découvre cette terre isolée et risque tout pour permettre au pays de s’ouvrir.
Malgré son titre en forme d'hypothèse, ce premier long métrage de Nora Martirosyan est une proposition de cinéma longuement mûrie et qui enflamme l'imagination. Dans un paysage cerné de montagnes et au milieu duquel trône un aéroport aussi désert que flambant neuf, la caméra de la cinéaste arménienne plante le décor singulier d'un récit qui ne l'est pas moins. Dans les pas d'Alain (Grégoire Colin, magnétique), le film invite à croiser une multitude de personnages protéiformes occupés à arpenter les lieux qui dessinent peu à peu ce pays dont ils rêvent. Et que les forces du cinéma à l’œuvre font advenir d’une manière de plus en plus prégnante… « J'aime bien l'idée que les spectateurs se demandent si cette République existe bien et qu'ils entreprennent des recherches sur le sujet. » explique la réalisatrice. Si l’actualité terrible autour du Haut-Karabakh rattrape aujourd’hui le film, ce dernier n’en demeure pas moins l’incarnation magnifique d’une réalité qui doit tout à l’envie de croire. ⎥ Nicolas Milesi