L'enquête
de Vincent GarenqGENRE : DrameFrance · 2015 · 1h46 · fr
Avec : GilleS lellouche, Charles Berling, Laurent CApelluto
2001. Le journaliste denis robert met le feu aux poudres dans le monde de la finance en dénonçant le fonctionnement opaque de la société bancaire Clearstream. Sa quête de vérité pour tenter de ré- véler «l’Affaire des affaires» va rejoindre celle du juge renaud Van ruymbeke, très engagé contre la corruption. Leurs chemins vont les conduire au cœur d’une machination politico-financière bap- tisée «l’affaire Clearstream» qui va secouer la Vème république.
L’Enquête est un film réjouissant. A la sortie, nous avons l’impression fort agréable d’être « un peu plus intelligent », d’avoir compris cet incroyable sac de nœuds politico-financier-éco- nomique qu’a été pendant de longs mois l’affaire Clearstream. On est admiratif (vraiment) de la ténacité, de la force de conviction inaltérable de Denis Robert, le fameux journaliste indépendant qui a sorti l’affaire et qui a dû tenir tête à des groupes puissants. Ainsi, le cinéma français se coltine à nouveau à des affaires politiques comme au bon vieux temps des films de Costa-Gavras ou de Yves Boisset. Vincent Garenq, accompagné de Denis Robert lui-même co-auteur du scénario, a fait preuve d’audace mais également de rigueur et d’habileté narra- tive. On est tenu en haleine du début à la fin, surpris en ouverture par la présence de Gilles Lellouche dans le rôle principal, qui se révèle tout à fait à la hauteur du sujet. D’ailleurs, on re- trouve avec un curieux plaisir les personnages dont on a tant entendu parler : Jean-Louis Ger- gorin, le général Rondot, le juge Renaud Van Ruymbeke, Dominique de Villepin sans oublier le mystérieux Imad Lahoud (dont la personnalité imprévisible est sans équivalent dans le cinéma de pure fiction !). Chacun de ces protagonistes est incarné à merveille, ils sont tous plus vrais que nature et font même presque oublier les véritables personnes dont ils sont inspirés. Mais au-delà de la qualité de l’interprétation et du scénario, il ne faut surtout pas oublier l’essentiel : à savoir le fond du film, c’est-à-dire comment un journaliste indépendant a pu lever le voile sur les fonctionnements opaques et illégaux d’une grande société bancaire qui avait pignon sur rue. Ces « lanceurs d’alerte » sont aujourd’hui des remparts pour notre démocratie. Et le cinéma peut démultiplier l’impact de leur travail solitaire. C’est particulièrement le cas avec L’Enquête. – François Aymé
Lundi 25 avril : 16h15 (Unipop histoire)
de Vincent GarenqGENRE : DrameFrance · 2015 · 1h46 · fr
Avec : GilleS lellouche, Charles Berling, Laurent CApelluto
2001. Le journaliste denis robert met le feu aux poudres dans le monde de la finance en dénonçant le fonctionnement opaque de la société bancaire Clearstream. Sa quête de vérité pour tenter de ré- véler «l’Affaire des affaires» va rejoindre celle du juge renaud Van ruymbeke, très engagé contre la corruption. Leurs chemins vont les conduire au cœur d’une machination politico-financière bap- tisée «l’affaire Clearstream» qui va secouer la Vème république.
L’Enquête est un film réjouissant. A la sortie, nous avons l’impression fort agréable d’être « un peu plus intelligent », d’avoir compris cet incroyable sac de nœuds politico-financier-éco- nomique qu’a été pendant de longs mois l’affaire Clearstream. On est admiratif (vraiment) de la ténacité, de la force de conviction inaltérable de Denis Robert, le fameux journaliste indépendant qui a sorti l’affaire et qui a dû tenir tête à des groupes puissants. Ainsi, le cinéma français se coltine à nouveau à des affaires politiques comme au bon vieux temps des films de Costa-Gavras ou de Yves Boisset. Vincent Garenq, accompagné de Denis Robert lui-même co-auteur du scénario, a fait preuve d’audace mais également de rigueur et d’habileté narra- tive. On est tenu en haleine du début à la fin, surpris en ouverture par la présence de Gilles Lellouche dans le rôle principal, qui se révèle tout à fait à la hauteur du sujet. D’ailleurs, on re- trouve avec un curieux plaisir les personnages dont on a tant entendu parler : Jean-Louis Ger- gorin, le général Rondot, le juge Renaud Van Ruymbeke, Dominique de Villepin sans oublier le mystérieux Imad Lahoud (dont la personnalité imprévisible est sans équivalent dans le cinéma de pure fiction !). Chacun de ces protagonistes est incarné à merveille, ils sont tous plus vrais que nature et font même presque oublier les véritables personnes dont ils sont inspirés. Mais au-delà de la qualité de l’interprétation et du scénario, il ne faut surtout pas oublier l’essentiel : à savoir le fond du film, c’est-à-dire comment un journaliste indépendant a pu lever le voile sur les fonctionnements opaques et illégaux d’une grande société bancaire qui avait pignon sur rue. Ces « lanceurs d’alerte » sont aujourd’hui des remparts pour notre démocratie. Et le cinéma peut démultiplier l’impact de leur travail solitaire. C’est particulièrement le cas avec L’Enquête. – François Aymé
Lundi 25 avril : 16h15 (Unipop histoire)