PASSION SIMPLE
de Danielle ArbidGENRE : DrameFrance · 2021 · 1h39 · VF
Avec : Laetitia Dosch, Sergei Polunin, Lou-Teymour Thion
"À partir du mois de septembre l'année dernière, je n'ai plus rien fait d'autre qu'attendre un homme : qu'il me téléphone et qu'il vienne chez moi. Tout de lui m'a été précieux, ses yeux, sa bouche, son sexe, ses souvenirs d’enfant, sa voix..."
Avec son adaptation du roman éponyme d’Annie Ernaux, Danielle Arbid filme la passion dévorante d’une femme qui attend amoureusement un homme. Ce qui ne fait pas du personnage central d’Hélène, incarnée par la merveilleuse Laetitia Dosch (révélée par le film Jeune femme en 2016), une héroïne passive : elle est volontairement à la merci de son amant Alexandre. Déjà la narratrice du livre se construisait en tant que sujet actif, sans complexes. Le film offre la même liberté, dans son récit, ses représentations et sa mise en scène du désir des personnages. L’évolution de leur passion suit la chorégraphie de leurs corps : la réalisatrice libanaise filme la symbiose entre ses deux comédiens, tirant le meilleur d’un danseur star russe (Sergueï Poluni) et d’une Laetitia Dosch digne de Gena Rowlands et d’une héroïne de Buñuel. Une œuvre sensuelle, charnelle, qui magnifie ses acteurs.
de Danielle ArbidGENRE : DrameFrance · 2021 · 1h39 · VF
Avec : Laetitia Dosch, Sergei Polunin, Lou-Teymour Thion
"À partir du mois de septembre l'année dernière, je n'ai plus rien fait d'autre qu'attendre un homme : qu'il me téléphone et qu'il vienne chez moi. Tout de lui m'a été précieux, ses yeux, sa bouche, son sexe, ses souvenirs d’enfant, sa voix..."
Avec son adaptation du roman éponyme d’Annie Ernaux, Danielle Arbid filme la passion dévorante d’une femme qui attend amoureusement un homme. Ce qui ne fait pas du personnage central d’Hélène, incarnée par la merveilleuse Laetitia Dosch (révélée par le film Jeune femme en 2016), une héroïne passive : elle est volontairement à la merci de son amant Alexandre. Déjà la narratrice du livre se construisait en tant que sujet actif, sans complexes. Le film offre la même liberté, dans son récit, ses représentations et sa mise en scène du désir des personnages. L’évolution de leur passion suit la chorégraphie de leurs corps : la réalisatrice libanaise filme la symbiose entre ses deux comédiens, tirant le meilleur d’un danseur star russe (Sergueï Poluni) et d’une Laetitia Dosch digne de Gena Rowlands et d’une héroïne de Buñuel. Une œuvre sensuelle, charnelle, qui magnifie ses acteurs.