16h : Touchez pas au grisbi
De Jacques Becker – France/Italie, 1953, 1h34
Avec Jean Gabin, René Dary, Lino Ventura…
Deux gangsters en possession de plusieurs millions sont trahis par l’indiscrétion de la maîtresse de l’un d’eux.
À l’origine de la « politique des auteurs » en soutenant Ali Baba et les quarante voleurs du même Becker, François Truffaut a dit de « Touchez pas au grisbi » qu’il s’agissait du meilleur film sur la cinquantaine. C’est aussi le film référence du polar à la française, qui permit à Gabin de donner un second souffle à sa carrière.
18h30 : le cours : l’âge d’or de la critique, par Christophe Gauthier
l’intervenant : Ancien conservateur de la Cinémathèque de Toulouse de 2006 à 2012, Christophe Gauthier est aujourd’hui directeur du département de l’Audiovisuel à la Bibliothèque Nationale de France. Diplômé de l’École Nationale des Chartes, il vient d’y être nommé professeur en charge des médias et du cinéma. Il a produit ou co-dirigé un grand nombre d’écrits sur le cinéma et a notamment publié des articles dans 1895, la revue de l’AFRHC, Vertigo, Les Cahiers de la Cinémathèque ou la Revue d’histoire moderne et contemporaine.
le cours : Le boom des ciné-clubs, l’émergence de deux revues de référence (Les Cahiers du Cinéma vs Positif), le clan des MacMahoniens, du nom du cinéma qui leur sert de quartier général, l’écriture sur le cinéma, enfin, comme voie royale vers la mise en scène : autant de phénomènes qui témoignent d’un «âge d’or» de la critique cinématographique en France à partir de l’immédiat après-guerre. Ce cours reviendra sur une époque dorée, qui vit l’âpre affrontement de conceptions différentes du cinéma, et l’émergence de plumes célèbres qui allaient parfois révolutionner la manière de faire des films : en d’autres termes, une ère de la passion cinéphile exacerbée.
20h30 : vertigo
D’Alfred Hitchcock – USA, 1958, 2h06 – Format : DCP. Avec James Stewart, Kim Novak…
Un détective se voit confier une mission délicate : filer une jeune femme convaincue d’être possédée
par l’esprit d’une morte. Si Vertigo est aujourd’hui considéré comme un sommet de la période américaine d’Hitchcock, il a d’abord fait l’objet d’analyses approfondies et d’une réévaluation par la critique.