Tale of tales
de Matteo GarroneGENRE : audace et splendeur visuelle : le conte est bonFrance, Italie, Grande Bretagne · 2015 · 2h13 · Vostf
Avec : Salma Hayek, Vincent Cassel, Toby Jones
Il était une fois trois royaumes voisins où dans de merveilleux châteaux régnaient rois et reines, princes et princesses : un roi fornicateur et libertin, un autre captivé par un étrange animal, une reine obsédée par son désir d'enfant... Sorciers et fées, monstres redoutables, ogre et vieilles lavandières, saltimbanques et courtisans sont les héros de cette libre interprétation des célèbres contes de Giambattista Basile.
De l’audace, un grain de folie, pas mal d’humour et surtout une splendeur visuelle de tous les instants. Matteo Garrone s’est jeté dans un pari ambitieux avec la fougue des passionnés. Quel plaisir de ressentir à l’écran cet esprit de liberté créatrice que l’on retrouve dans chacun de ses partis pris. Le premier est de transposer et l’esprit et la lettre des contes fantastiques italiens de Giambattista Basile, publiés à titre posthume entre 1634 et 1636 et qui inspira ses illustres successeurs les frères Grimm, Charles Perrault et Andersen. Matteo Garrone reconstitue à la fois le côté merveilleux des contes et leur face monstrueuse. Pour cela, il a convoqué les meilleurs costumiers, les décors les plus somptueux sans oublier une photo puissante et lumineuse. Autrement dit, il met en spectacle chacun de ces contes avec un plaisir de la mise en scène et de la narration tout à fait contagieux. Un roi tombe amoureux d’une puce… un chevalier tombe en extase en entendant la voix mélodieuse d’une femme dont il ne connaît pas la face hideuse et qu’il voudra conquérir coûte que coûte… une autre vieille femme est prête à se faire écorcher vive pour retrouver sa jeunesse… Réflexions sur l’amour, le désir, l’inextinguible envie de beauté et de jeunesse… autant de ressorts moraux qui n’ont pas d’âge. Tout cela est croquignolet, malicieux à souhait, on navigue entre les fantasmes qui évoquent les univers de Fellini, de Pasolini et les enluminures de Méliès. C’est à la fois enfantin et très adulte, profondément italien dans ce goût pour la fresque baroque. Une seule condition pour apprécier ce voyage fantastique : embarquer et se laisser porter… ⎥ François Aymé
Dimanche 19 juillet : 20h45
Lundi 20 juillet : 16h40 - 20h50
Mardi 21 juillet : 16h40 - 20h50
Mercredi 22 juillet : 20h30
Jeudi 23 juillet : 18h
Vendredi 24 juillet : 20h30
Samedi 25 juillet : 20h50
Dimanche 26 juillet : 20h50
Lundi 27 juillet : 18h
Mardi 28 juillet : 20h30
Mercredi 29 juillet : 20h30
Jeudi 30 juillet : 18h40
Vendredi 31 juillet : 20h40
Samedi 1 août : 18h20
Dimanche 2 août : 20h40
Lundi 3 août : 18h40
Mardi 4 août : 20h30⚡︎
de Matteo GarroneGENRE : audace et splendeur visuelle : le conte est bonFrance, Italie, Grande Bretagne · 2015 · 2h13 · Vostf
Avec : Salma Hayek, Vincent Cassel, Toby Jones
Il était une fois trois royaumes voisins où dans de merveilleux châteaux régnaient rois et reines, princes et princesses : un roi fornicateur et libertin, un autre captivé par un étrange animal, une reine obsédée par son désir d'enfant... Sorciers et fées, monstres redoutables, ogre et vieilles lavandières, saltimbanques et courtisans sont les héros de cette libre interprétation des célèbres contes de Giambattista Basile.
De l’audace, un grain de folie, pas mal d’humour et surtout une splendeur visuelle de tous les instants. Matteo Garrone s’est jeté dans un pari ambitieux avec la fougue des passionnés. Quel plaisir de ressentir à l’écran cet esprit de liberté créatrice que l’on retrouve dans chacun de ses partis pris. Le premier est de transposer et l’esprit et la lettre des contes fantastiques italiens de Giambattista Basile, publiés à titre posthume entre 1634 et 1636 et qui inspira ses illustres successeurs les frères Grimm, Charles Perrault et Andersen. Matteo Garrone reconstitue à la fois le côté merveilleux des contes et leur face monstrueuse. Pour cela, il a convoqué les meilleurs costumiers, les décors les plus somptueux sans oublier une photo puissante et lumineuse. Autrement dit, il met en spectacle chacun de ces contes avec un plaisir de la mise en scène et de la narration tout à fait contagieux. Un roi tombe amoureux d’une puce… un chevalier tombe en extase en entendant la voix mélodieuse d’une femme dont il ne connaît pas la face hideuse et qu’il voudra conquérir coûte que coûte… une autre vieille femme est prête à se faire écorcher vive pour retrouver sa jeunesse… Réflexions sur l’amour, le désir, l’inextinguible envie de beauté et de jeunesse… autant de ressorts moraux qui n’ont pas d’âge. Tout cela est croquignolet, malicieux à souhait, on navigue entre les fantasmes qui évoquent les univers de Fellini, de Pasolini et les enluminures de Méliès. C’est à la fois enfantin et très adulte, profondément italien dans ce goût pour la fresque baroque. Une seule condition pour apprécier ce voyage fantastique : embarquer et se laisser porter… ⎥ François Aymé
Dimanche 19 juillet : 20h45
Lundi 20 juillet : 16h40 - 20h50
Mardi 21 juillet : 16h40 - 20h50
Mercredi 22 juillet : 20h30
Jeudi 23 juillet : 18h
Vendredi 24 juillet : 20h30
Samedi 25 juillet : 20h50
Dimanche 26 juillet : 20h50
Lundi 27 juillet : 18h
Mardi 28 juillet : 20h30
Mercredi 29 juillet : 20h30
Jeudi 30 juillet : 18h40
Vendredi 31 juillet : 20h40
Samedi 1 août : 18h20
Dimanche 2 août : 20h40
Lundi 3 août : 18h40
Mardi 4 août : 20h30⚡︎