16h | vacances romaines
De William Wyler – USA, 1954, 1h59 – Format : DCP. Version restaurée. Avec Gregory Peck, Audrey Hepburn…
À Rome, une princesse et un reporter s’offrent une parenthèse enchantée à la découverte de la capitale italienne…
Vacances Romaines révéla au monde la grâce et le talent d’Audrey Hepburn. Dans ce rôle de princesse, elle joue avec subtilité entre la fraicheur candide de la femme-enfant et l’assurance malicieuse de la séductrice.
18h30 | Le cours : Audrey Hepburn par Michèle Hédin
L’intervenant : Cheville ouvrière de l’Unipop et contributrice de longue date au Festival du Film d’Histoire, Michèle Hédin a conçu de nombreux dossiers destinés aux enseignants. Pour l’Association du Cinéma Jean Eustache, elle organise et anime chaque année avec Claude Aziza des journées de sensibilisation aux thèmes du festival.
Le cours : À l’opposé des femmes fatales hollywoodiennes des années 50, Audrey Hepburn a incarné tour à tour les gamines et les femme sophistiquées, imposant pendant près de 15 ans sur les écrans son sourire radieux, sa silhouette longiligne, son élégance raffinée. Elle reste éternellement la princesse Anne de Vacances romaines ou la Natacha de Guerre et Paix, Sabrina et Ariane chez Billy Wilder, mais aussi la petite vendeuse de fleurs transformée en My Fair Lady par la magie de George Bernard Shaw, Cecil Beaton et George Cukor. Elle est surtout la troublante Holly, avec ses zones d’ombre et de fragilité dans Diamants sur canapé. À contre-courant de ces images, on la trouve aussi dans des rôles inhabituels : William Wyler en fait l’amie de Shirley MacLaine dans La Rumeur, John Huston la transforme en Indienne dans Le Vent de la plaine, et elle incarne subtilement une aveugle terrifiée dans Seule dans la nuit. Toute une palette d’émotions, à retrouver dans un jeu souvent épuré. Retour sur la carrière du visage ingénu le plus célèbre de l’histoire du cinéma, et sur l’itinéraire d’une femme qui incarne pour l’éternité un idéal de chic et d’élégance.
20h30 | charade
De Stanley Donen – USA, 1963, 1h54 – Format : 35mm. Avec Audrey
Hepburn, Cary Grant…
Une américaine installée à Paris se retrouve mêlée à une histoire sordide liée au passé de son défunt mari…
« Tout est beau dans Charade, gracieux et sophistiqué. Et puis, il y a Audrey Hepburn. Cary Grant, qui, dans l’histoire, ne fait que lui mentir, la contemple. « Qu’est-ce que j’ai ? demande Audrey — C’est juste que vous êtes adorable », répond Cary. Et, à cet instant, on est certain qu’il ne ment pas. » – Télérama