16h15 | ROME, VILLE OUVERTE
DE ROBERTO ROSSELLINI · ITALIE · 1945 · 1H45 · AVEC MARCELLO PAGLIERO, ALDO FABRIZI, ANNA MAGNANI…
« Peu de films ont joué un rôle aussi important dans l’histoire du cinéma : en retraçant, dès 1945, un moment particulièrement tragique de l’occupa- tion allemande à Rome, Roberto Rossellini ouvrait la voie au néoréalisme. » –Télérama
18h30 | ROME PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE par Marc Agostino, historien.
L’INTERVENANT : Marc Agostino a enseigné l’Histoire contemporaine à l’Université Bordeaux 3. C’est un spécialiste reconnu de l’histoire de la papauté contemporaine, et du catholicisme en Italie et en France. Il collabore régulièrement avec l’Ecole française de Rome. COURS PRÉCÉDENT L’élection papale.
LE COURS : Rome présente une situation très origi- nale durant le second conflit mondial. La ville avait même préparé l’exposition universelle de 1942 et elle connaissait de grandes transformations en même temps que des archaïsmes dans un dé- cor urbain exceptionnel. Triple capitale, celle du pape, celle du régime fasciste principal allié d’Hit- ler jusqu’en 1943, celle aussi du roi d’Italie, Rome est occupée par les allemands en 1943. Les Juifs y sont raflés et déportés, voire directement exécutés lors du massacre des Fosses Ardéatines. La capi- tale est bombardée et le « popolino » romain souffre de la faim, de l’occupation. Les axes principaux dé- veloppés par le cours seront le rôle du pape, la ré- sistance et l’occupation, l’empreinte fasciste puis nazie, libération de Rome «ville ouverte» depuis le 10 septembre 1943, libérée le 4 juin 1944, et de la sauvegarde de ses habitants et de son patrimoine.
20h30 | NOUS NOUS SOMMES TANT AIMÉS
D’ETTORE SCOLA · ITALIE · 1974 · 2H04 · AVEC NINO MANFREDI, VITTORIO GASSMAN, STEFANIA SANDRELLI…
« De l’après-guerre aux années 1970, trois amis unis par la Résistance, par l’amour d’une même femme. Ce film foisonnant embrasse avec ses héros tout un pan d’histoire de l’Italie. Ce film est une déclaration vibrante au cinéma italien, alors déclinant et désorienté, comme les héros de ce mélancolique chef-d’oeuvre. » – Télérama