

Le Règne animal
de Thomas CailleyGENRE : Science fictionFrance · 2023 · 2h08 · VF
Avec : Romain Duris, Paul Kircher, Adèle Exarchopoulos
Dans un monde en proie à une vague de mutations qui transforment peu à peu certains humains en animaux, François fait tout pour sauver sa femme, touchée par ce phénomène mystérieux. Alors que la région se peuple de créatures d'un nouveau genre, il embarque Émile, leur fils de 16 ans, dans une quête qui bouleversera à jamais leur existence.
Le Règne animal est une grande réussite. Projeté en ouverture de Un Certain Regard à Cannes, le second long-métrage de Thomas Cailley y a reçu un excellent accueil critique. Avec Les Combattants, le jeune cinéaste girondin s’imposait comme la révélation de l’année 2014, avec à ses côtés Adèle Haenel, dans un rôle mémorable (son personnage annonçait déjà les dangers du… coronavirus). Avec Le Règne animal, le cinéaste fait plus que confirmer. Son ambition esthétique, politique, écologique est décuplée et l’excellente surprise est que Thomas Cailley a eu les moyens financiers de ses bonnes ambitions. Il est à la confluence de la science-fiction dystopique (type Les Fils de l’homme), du thriller paranoïaque, du fantastique et de la parabole écologique. Uniquement des registres dans lesquels le cinéma anglo-saxon domine et où le cinéma français n’ose s’aventurer. La gageure est pourtant tenue. Dès les premières minutes, on est installé dans une situation improbable mais mise en scène avec une telle maestria et une telle assurance que l’on y croit. Ensuite, le scénario est mené tambour battant, les effets spéciaux sans être ultraspectaculaires sont néanmoins bluffants, dégageant même une poésie totalement inattendue. Enfin, les deux acteurs principaux (Paul Kircher dans le rôle du fils et Romain Duris dans le rôle du père) nous font vibrer et trembler. Car Thomas Cailley n’a pas oublié les bonnes ficelles hollywoodiennes : quand le scénario vire à la catastrophe, le récit et l’émotion reposent sur les liens de la famille : ici un mari et sa femme, un fils et sa mère et surtout un père et son fils. Le moins que l’on puisse dire est que quand les humains sont susceptibles de se transformer en animaux, ça fonctionne. ⎥ François Aymé
Mercredi 11 octobre : 14h - 18h30 (STSME) - 20h (Caméo club)
Jeudi 12 octobre : 16h - 18h -20h30
Vendredi 13 octobre : 16h - 18h30 - 21h
Samedi 14 octobre : 14h - 18h30 - 21h
Dimanche 15 octobre : 14h - 16h30 - 21h
Lundi 16 octobre : 16h (STSME) - 18h - 20h30
Mardi 17 octobre : 16h - 18h - 21h
Mercredi 18 octobre : 18h20 - 20h45
Jeudi 19 octobre : 16h - 20h40
Vendredi 20 octobre : 18h30 - 21h
Samedi 21 octobre : 14h - 20h50
Dimanche 22 octobre : 17h20 - 20h50
Lundi 23 octobre : 14h - 20h30
Mardi 24 octobre : 14h - 21h
de Thomas CailleyGENRE : Science fictionFrance · 2023 · 2h08 · VF
Avec : Romain Duris, Paul Kircher, Adèle Exarchopoulos
Dans un monde en proie à une vague de mutations qui transforment peu à peu certains humains en animaux, François fait tout pour sauver sa femme, touchée par ce phénomène mystérieux. Alors que la région se peuple de créatures d'un nouveau genre, il embarque Émile, leur fils de 16 ans, dans une quête qui bouleversera à jamais leur existence.
Le Règne animal est une grande réussite. Projeté en ouverture de Un Certain Regard à Cannes, le second long-métrage de Thomas Cailley y a reçu un excellent accueil critique. Avec Les Combattants, le jeune cinéaste girondin s’imposait comme la révélation de l’année 2014, avec à ses côtés Adèle Haenel, dans un rôle mémorable (son personnage annonçait déjà les dangers du… coronavirus). Avec Le Règne animal, le cinéaste fait plus que confirmer. Son ambition esthétique, politique, écologique est décuplée et l’excellente surprise est que Thomas Cailley a eu les moyens financiers de ses bonnes ambitions. Il est à la confluence de la science-fiction dystopique (type Les Fils de l’homme), du thriller paranoïaque, du fantastique et de la parabole écologique. Uniquement des registres dans lesquels le cinéma anglo-saxon domine et où le cinéma français n’ose s’aventurer. La gageure est pourtant tenue. Dès les premières minutes, on est installé dans une situation improbable mais mise en scène avec une telle maestria et une telle assurance que l’on y croit. Ensuite, le scénario est mené tambour battant, les effets spéciaux sans être ultraspectaculaires sont néanmoins bluffants, dégageant même une poésie totalement inattendue. Enfin, les deux acteurs principaux (Paul Kircher dans le rôle du fils et Romain Duris dans le rôle du père) nous font vibrer et trembler. Car Thomas Cailley n’a pas oublié les bonnes ficelles hollywoodiennes : quand le scénario vire à la catastrophe, le récit et l’émotion reposent sur les liens de la famille : ici un mari et sa femme, un fils et sa mère et surtout un père et son fils. Le moins que l’on puisse dire est que quand les humains sont susceptibles de se transformer en animaux, ça fonctionne. ⎥ François Aymé
Mercredi 11 octobre : 14h - 18h30 (STSME) - 20h (Caméo club)
Jeudi 12 octobre : 16h - 18h -20h30
Vendredi 13 octobre : 16h - 18h30 - 21h
Samedi 14 octobre : 14h - 18h30 - 21h
Dimanche 15 octobre : 14h - 16h30 - 21h
Lundi 16 octobre : 16h (STSME) - 18h - 20h30
Mardi 17 octobre : 16h - 18h - 21h
Mercredi 18 octobre : 18h20 - 20h45
Jeudi 19 octobre : 16h - 20h40
Vendredi 20 octobre : 18h30 - 21h
Samedi 21 octobre : 14h - 20h50
Dimanche 22 octobre : 17h20 - 20h50
Lundi 23 octobre : 14h - 20h30
Mardi 24 octobre : 14h - 21h