

TURANDOT
de Robert WilsonGENRE : OpéraItalie · 2023 · 2h30 · Vostfr
Avec : Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
À Pékin, une princesse renommée pour sa beauté soumet ses prétendants à trois énigmes. Le prince qui saura les résoudre obtiendra sa main et le trône. Hélas ! Jusqu’à présent, tous ont échoué et ont subi la sentence implacable : la mort. Le jeune Calaf réussira-t-il ? Inspiré par une fable de Carlo Gozzi puisant lui-même à plusieurs sources dont les Mille et une nuits, l’ultime opéra de Puccini renoue avec une atmosphère orientale, déjà présente dans Madame Butterfly. Mais en 1924, année où le compositeur meurt en laissant sa partition inachevée, son écriture a gagné en modernité, sans rien perdre de son invention mélodique, comme en témoigne le célèbre air « Nessun dorma ». Les références à l’Asie ne pouvaient que séduire Robert Wilson dont l’esthétique emprunte au théâtre nô. Sa mise en scène épurée, traversée de touches de commedia dell’arte, offre des images saisissantes et hypnotiques.
Dans son œuvre posthume (achevée par Franco Alfano), Puccini compose un grand rôle féminin après La Bohême, Tosca et Madame Butterfly. La Suédoise Iréne Theorin, qui a chanté Isolde et Brünnhilde pendant 10 étés à Bayreuth, remplace Sondra Radvanovsky, souffrante. Familière de Turandot (en 6 productions), elle a créé le rôle à Madrid en 2018 dans la mise en scène du scénographe, éclairagiste de théâtre et d’opéra, Bob Wilson (82 ans). Surgi il y a 50 ans avec Le Regard du sourd, suivi d’Einstein on the Beach au Festival d’Avignon, 3 pièces avec Isabelle Huppert, les Fables de La Fontaine à la Comédie-Française… l’Américain a monté 9 spectacles à l’Opéra de Paris. Reconnaissable à son esthétique hiératique et ses espaces découpés par la lumière et la couleur, il puise ici dans le théâtre nô et la commedia dell’arte. L’essence du spectacle ! ⎥ Florence Lassalle
Mercredi 6 décembre :
Jeudi 7 décembre :
Vendredi 8 décembre :
Samedi 9 décembre :
Dimanche 10 décembre :
Lundi 11 décembre :
Mardi 12 décembre : 19h
de Robert WilsonGENRE : OpéraItalie · 2023 · 2h30 · Vostfr
Avec : Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
À Pékin, une princesse renommée pour sa beauté soumet ses prétendants à trois énigmes. Le prince qui saura les résoudre obtiendra sa main et le trône. Hélas ! Jusqu’à présent, tous ont échoué et ont subi la sentence implacable : la mort. Le jeune Calaf réussira-t-il ? Inspiré par une fable de Carlo Gozzi puisant lui-même à plusieurs sources dont les Mille et une nuits, l’ultime opéra de Puccini renoue avec une atmosphère orientale, déjà présente dans Madame Butterfly. Mais en 1924, année où le compositeur meurt en laissant sa partition inachevée, son écriture a gagné en modernité, sans rien perdre de son invention mélodique, comme en témoigne le célèbre air « Nessun dorma ». Les références à l’Asie ne pouvaient que séduire Robert Wilson dont l’esthétique emprunte au théâtre nô. Sa mise en scène épurée, traversée de touches de commedia dell’arte, offre des images saisissantes et hypnotiques.
Dans son œuvre posthume (achevée par Franco Alfano), Puccini compose un grand rôle féminin après La Bohême, Tosca et Madame Butterfly. La Suédoise Iréne Theorin, qui a chanté Isolde et Brünnhilde pendant 10 étés à Bayreuth, remplace Sondra Radvanovsky, souffrante. Familière de Turandot (en 6 productions), elle a créé le rôle à Madrid en 2018 dans la mise en scène du scénographe, éclairagiste de théâtre et d’opéra, Bob Wilson (82 ans). Surgi il y a 50 ans avec Le Regard du sourd, suivi d’Einstein on the Beach au Festival d’Avignon, 3 pièces avec Isabelle Huppert, les Fables de La Fontaine à la Comédie-Française… l’Américain a monté 9 spectacles à l’Opéra de Paris. Reconnaissable à son esthétique hiératique et ses espaces découpés par la lumière et la couleur, il puise ici dans le théâtre nô et la commedia dell’arte. L’essence du spectacle ! ⎥ Florence Lassalle
Mercredi 6 décembre :
Jeudi 7 décembre :
Vendredi 8 décembre :
Samedi 9 décembre :
Dimanche 10 décembre :
Lundi 11 décembre :
Mardi 12 décembre : 19h