Une affaire de principe
de Antoine RaimbaultGENRE : José Bové mène l’enquêteFrance · 2024 · 1h35 · VF
Avec : Bouli Lanners, Thomas VDB, Céleste Brunnquell
Bruxelles, 2012. Le commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, dans la plus grande opacité, le député européen José Bové et ses assistants parlementaires mènent l'enquête…
Décidément, le cinéma s’intéresse de plus en plus à la politique, et l’on ne peut que s’en réjouir. Antoine Raimbault s’est illustré, en 2019, avec son film Une intime conviction, dans lequel il revisitait avec brio l’affaire Suzanne Viguier. Avec Une Affaire de principe, nous restons dans le domaine du droit, mais changeons ici d’univers puisque nous voici transportés en 2012 au Parlement européen. Et c’est José Bové qui est ici la tête d’affiche, interprété sobrement par Bouli Lanners. De manière inattendue, il ne s’agit pas ici des fameux combats du militant écologiste, mais d’une affaire « de principe » : en l’occurence du non-respect des règles démocratiques à l’époque Barroso. Comment, de manière opaque, le commissaire à la santé est limogé, accusé de collusion avec un fabricant de tabac sans que les résultats de l’enquête expéditive ne soient publiés. Ainsi, voici notre José Bové national, endossant son costume de Don Quichotte du droit, bien escorté par une stagiaire de Sciences Po (excellente Céleste Brunnquell) et de son assistant. À deux mois des élections européennes, on découvre avec intérêt le petit milieu parlementaire, ses codes et ses usages. Le film est rondement mené com-me une enquête avec impasse et rebondissements. Le film est tiré de faits rigoureusement authentiques. Dans le contexte actuel, le récit héroïque d’un combat politique européen pour la démocratie mettra un peu de baume au cœur à nombre d’entre nous. Merci Antoine Raimbault ! ⎥ F. Aymé
de Antoine RaimbaultGENRE : José Bové mène l’enquêteFrance · 2024 · 1h35 · VF
Avec : Bouli Lanners, Thomas VDB, Céleste Brunnquell
Bruxelles, 2012. Le commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, dans la plus grande opacité, le député européen José Bové et ses assistants parlementaires mènent l'enquête…
Décidément, le cinéma s’intéresse de plus en plus à la politique, et l’on ne peut que s’en réjouir. Antoine Raimbault s’est illustré, en 2019, avec son film Une intime conviction, dans lequel il revisitait avec brio l’affaire Suzanne Viguier. Avec Une Affaire de principe, nous restons dans le domaine du droit, mais changeons ici d’univers puisque nous voici transportés en 2012 au Parlement européen. Et c’est José Bové qui est ici la tête d’affiche, interprété sobrement par Bouli Lanners. De manière inattendue, il ne s’agit pas ici des fameux combats du militant écologiste, mais d’une affaire « de principe » : en l’occurence du non-respect des règles démocratiques à l’époque Barroso. Comment, de manière opaque, le commissaire à la santé est limogé, accusé de collusion avec un fabricant de tabac sans que les résultats de l’enquête expéditive ne soient publiés. Ainsi, voici notre José Bové national, endossant son costume de Don Quichotte du droit, bien escorté par une stagiaire de Sciences Po (excellente Céleste Brunnquell) et de son assistant. À deux mois des élections européennes, on découvre avec intérêt le petit milieu parlementaire, ses codes et ses usages. Le film est rondement mené com-me une enquête avec impasse et rebondissements. Le film est tiré de faits rigoureusement authentiques. Dans le contexte actuel, le récit héroïque d’un combat politique européen pour la démocratie mettra un peu de baume au cœur à nombre d’entre nous. Merci Antoine Raimbault ! ⎥ F. Aymé