GODS OF EGYPT
Mardi 17 mai à 20h20
De Alex Proyas • USA • 2016 • 2h08 • VOSTF
Avec Nikolaj Coster-Waldau, Gerard Butler…
Dans une époque ancestrale, durant laquelle les Dieux vivaient parmi les hommes, la paix règne en Egypte. Mais Seth, Dieu du désert, qui convoite le pouvoir, assassine le roi et condamne Horus à l’exil, plongeant le royaume d’Egypte dans le chaos. C’est l’intervention d’un jeune voleur, Bek, qui va sortir Horus de sa prison. Ensemble, ils se lancent dans une aventure épique qui va donner lieu à une guerre sans précédent…
Les dieux s’amusent dans Gods of Egypt : ils sont grands, beaux, forts, bons ou méchants, très méchants. Pour s’y retrouver dans le Panthéon égyptien que déroule, avec quelques fantaisies, le film, un petit lexique des principaux personnages. C’est Amon qui est le dieu solaire, père de tous les autres dieux, dont Osiris, époux d’Isis, assassiné et mis en pièce par son frère Seth. Son corps reconstitué par Anubis, dieu à tête de chien, qui conduit les morts à leur jugement et procède à la pesée de leur cœur. Horus est le fils et successeur d’Osiris, c’est un dieu faucon qui incarne la Basse -Égypte, par opposition à son oncle Seth, le dieu de la Haute –Égypte. Celui-ci, figuré comme un animal fantastique, est considéré, après le meurtre d’Osiris, comme l’incarnation du mal. Le savoir, l’écriture et l’arithmétique sont entre les mains de Thot, dieu à tête d’ibis ou de babouin. C’est lui qui, secrétaire des dieux, fixe le destin et est le garant de l’équité du jugement des morts. Du côté des déesses, Hator est l’incarnation de la joie et de l’ivresse de l’amour, elle porte sur la tête des cornes de vache encadrant le disque solaire. Mais ces dieux, comme ceux de l’Olympe, n’en sont pas moins des hommes et des femmes, soumis aux passions et qu’attendrissent parfois quelques humains au cœur pur, comme ce jeune couple dont l’amour veut défier la mort. – Claude Aziza, égyptomaniaque.
Film présenté par Claude Aziza