15h15 | TESS
DE ROMAN POLANSKI · GRANDE-BRETAGNE/FRANCE · 1979 · 2H51 · AVEC NASTASSJA KINSKI…
Un paysan miséreux découvre qu’il est le dernier descendant d’une famille d’aristocrates. Motivé par le profit qu’il pourrait tirer de cette noblesse perdue, il envoie sa fille aînée, Tess, se réclamer de cette parenté chez la riche famille des d’Urberville… Une très fidèle adaptation du chef-d’œuvre romanesque de Thomas Hardy.
18h30 | L’Éducation des filles, de Jules Ferry à la pilule, par Rebecca Rogers
L’INTERVENANTE : Rebecca Rogers est professeure d’histoire de l’éducation à l’Université Pa- ris Descartes et membre du comité de rédaction de Clio. Femmes, Genre Histoire. Spécialiste de l’éducation des filles en France au XIXe siècle, ses travaux portent aussi sur la mixité et sur l’historio- graphie de l’histoire des femmes. Elle a publié entre autres Les Demoiselles de la Légion d’honneur ; Les Bourgeoises au pensionnat. L’éducation fémi- nine au XIXe siècle (P.U.R., 2007), La Fabrique des filles. L’éducation des filles de Jules Ferry à la pilule avec Françoise Thébaud (Textuel, 2010) ; et Les Femmes dans le monde académique avec Pascale Molinier (Presses universitaires de Rennes, 2016).
LE COURS : Des leçons de broderie aux cours d’éducation sexuelle, le XXe siècle est porteur d’une évo- lution de l’éducation des filles, naviguant entre l’enseignement d’un éternel féminin et une éman- cipation durement conquise. Les lectures destinées à apprendre aux filles leur place en société au début du siècle sont aussi édifiantes que l’en- seignement du dévouement familial dans les an- nées 1960. Fort heureusement, les revendications de la jeunesse et la révolte de féministes enrayeront le dispositif éducatif visant à fabriquer des épouses et des mères modèles.
20h30 | THE MAGDALENE SISTERS
DE PETER MULLAN IRLANDE/GRANDE-BRETAGNE · 2003 · 2H · AVEC ANNE-MARIE DUFF, SEAN COLGAN…
Trois jeunes femmes déshonorées
échouent au couvent des sœurs de Marie-Madeleine, un de ces refuges conçus par l’Irlande du XIXe siècle… « Peter Mullan décrit avec un soin quasi
documentaire et, paradoxalement, un sens étonnant de la dramaturgie, la vie de ces filles, enfermées de force et pour rien. » – Télérama