16h : plein soleil
De René Clément – France – 1960 – 1h56 – copie restaurée
Avec Alain Delon, Marie Laforêt…
Tom Ripley est engagé pour ramener en Amérique un jeune héritier qui passe de longues vacances en Italie
avec sa maîtresse…
Ce thriller aux accents hitchcockiens marque la première apparition à l’écran du personnage de Ripley. Ce dandy qui se brûle les ailes en voulant se faire une place au soleil lança la carrière d’A.Delon – qui rappelle que c’est après avoir vu Plein Soleil que Visconti décida de l’engager sur Rocco et ses frères.
18h30 : le cours
Né à Bordeaux en 1913, René Clément s’est imposé comme l’un des cinéastes les plus accomplis de sa génération. Technicien remarquable et homme de goût, il débute par une série de courts métrages au milieu des années 30, avant de se faire le chantre, à la Libération, d’une « réconciliation nationale » par l’image, à travers 3 œuvres majeures évoquant les heures glorieuses de la Résistance : La Bataille du rail (1945), Le Père tranquille (1946) et Les Maudits (1947). La guerre et l’Occupation se retrouveront souvent au centre de ses récits (Jeux interdits, Le Jour et l’Heure, Paris brûle-t-il ?). Artisan orfèvre, tant du point de vue technique que narratif, Clément n’aura de cesse de se diversifier, abordant tous les genres avec une rare aisance : étude de mœurs (Monsieur Ripois), drame naturaliste (Gervaise), thriller vénéneux (Plein soleil, Les Félins, Le Passager de la pluie)…
l’intervenant : Titulaire d’un double Master 2 en droit et science politique, Alexandre Milhat se passionne pour le cinéma de genre européen et hollywoodien. Il collabore à L’Écran Fantastique, ainsi qu’au Guide des Films de Jean Tulard.
Cours précédents : Le mythe de James Bond ; Le film de cape et d’épée hollywoodien ; Burt Lancaster.
20h30 : jeux interdits
De René Clément – France – 1952 – 1h42 – copie restaurée
Avec Brigitte Fossey, Georges Poujouly…
Après la mort de ses parents lors de l’exode de 1940, la petite Paulette se lie d’amitié avec le fils de paysans
qui l’ont recueillie. Avec un humanisme délicat teinté de poésie et de gravité, René Clément plonge dans le monde de l’enfance, qu’il confronte à des sujets comme la guerre, la mort, la religion, l’abandon ou la famille.